Trois silhouettes de terre qui se dressent entre forme utilitaire et confession érotique, couvertes d’une couverte brillante qui laisse paraître, en empreinte subtile, des figures masculines imprimées à l’engobe bleu, nus, estompés comme des fantômes de désir. Chaque albaril (version masculine des albarelles) évoque un jeu de clair-obscur, souvenir d’un regard, de corps, d’une présence qui s’efface tout en restant gravée dans la matière.
Que tu les utilises pour contenir des herbes (leur utilité originel), ou simplement les contempler, ces albarils incarnent la tension entre réserve et exhibition, pudeur et vérité — poésie céramique au masculin, assumée, fière… et un peu coquine.
